Voici la panoplie que j’utilise pour réaliser mes mandalas sur galets; seuls quelques uns dont je me sers fréquemment, on dira. Tous ces pinceaux, je réalise, pour m’en servir si peu pour l’instant!

Il y a un grand nombre d’outils et matériaux que l’on peut utiliser. Tout est possible et on peut expérimenter avec des objets du quotidien comme des allumettes, des trombones, des stylos…

Mon matériel de base pour la peinture sur galets :

Un crayon à papier.

Le crayon à papier sert à tracer les motifs avant de les peindre.

J’ai découvert aussi un marqueur de tissus lavable blanc qui s’enlève ensuite à l’eau une fois le galet terminé.

Au final, le crayon est le mieux.

Une gomme.

La gomme sert à effacer les traces de crayon une fois que la peinture est sèche.

Par expérience, attendre 2 jours se révèle utile.

Un compas.

Le compas sert à tracer des cercles et déterminer le centre du mandala (là aussi, je ne l’utilise que quand je veux des motifs très précis comme le lauburu basque ou la suite de Fibonacci).

Avec un peu d’expérience j’ai acquis un peu  » l’oeil » et je peux me passer du compas; d’autant plus qu’avec les galets de forme différente, le centre est approximatif.

Un cutter.

Le cutter sert à gratter la peinture acrylique pas complètement sèche, pour effacer les erreurs.

Un coton-tige fait l’affaire sur la peinture très fraîche mais gare aux accidents!

Du sopalin.

Du sopalin et encore du sopalin (mais économique, de simples petits bouts suffisent mais beaucoup!), pour essuyer les outils.

Les mettre dans un peu d’eau au préalable, ça économise l’essuie-tout!

Une règle et un rapporteur.

Eventuellement, si j’y suis obligée, sous la torture ou si je veux assurer un minimum certaines figures!

Pas que je rechigne devant ces outils, souvenirs de mes belles années de lycée Gabriel Fauré de Pamiers, option C scientifique et de la géométrie avec Mme Molinier, ça rigolait pas… mais j’ai eu mon bachot et pas grâce aux maths! Mais bof, c’est plus fun de laisser aller sans filet sa main. Et de l’imperfection peut naître la beauté, c’est mon avis.

De la peinture acrylique.

Inutile d’avoir une méga collection de tubes de différentes couleurs, les couleurs primaires (bleu, jaune et rouge) garantissant toutes les couleurs possibles (cf exercice du cercle chromatique).

Cela dit, on se fait toujours avoir quand on rentre dans un magasin, on en ressort avec des tubes de beaux vert d’eau éclatant, turquoise, violet fonçé… Bien pratiques et surtout si on nous demande de reproduire certains modèles déjà réalisés.

Donc, oui, je n’ai pas que des tubes de couleurs primaires mais je me raisonne.

A savoir après qu’il existe des peintures plus ou moins opaques, plus ou moins lisses, plus ou moins à séchage rapide…bravo le marketing.

Pas besoin de se ruiner avec de la peinture de haute qualité pour les points et j’ai recours à un médium de lissage qui aide si la peinture est trop compacte selon le support lisse ou granuleux du galet. J’expérimente, parfois ça fonctionne, parfois ça râte complet! C’est le lot des créateurs?

Des feutres.

Des feutres noir et blanc, des fineliners de couleur, des feutres acryliques (Posca de taille 0,7 mm, plus fins encore mieux) pour tracer des contours et lignes (cf modèles où j’utilise après les pinceaux comme dans le galet de la plume).

Du vernis transparent.

Le vernis transparent sert à protéger les galets finalisés mais gare aux accidents parfois selon la couleur initiale du galet. Le laisser brut dans sa couleur de base est préférable d’où je ne vernis pas toujours.

Une palette.

La palette sert à déposer et mélanger les couleurs. A savoir qu’il faut très peu de peinture, c’est économique, ce n’est pas comme pour le pouring où il faut mettre la moitié du tube!

A la fin, soit on lave rapidement la palette soit on attend 1 ou 2 jours et la peinture se décolle facilement de la palette.

Les outils de pointillisme :

Avant tout les NAIL DOTTERS (utilisés pour décorer les ongles dans les salons de manucure).

  • Des DOTTING TOOLS à boules métalliques, pour des points de différentes tailles.
  • Des pinceaux de soie dont je me sers beaucoup moins.
  • Des objets en métal, en bois, des bâtonnets, des cure-dents, des trombones… C’est infini, faut s’amuser et essayer.

Le matériel inutile :

Dans le genre inutile, une loupe de couture à éclairage LED, sauf à avoir la migraine! Ou peut être n’ai-je pas trouvé la bonne qui éclaire correctement et efficacement?

Conclusion sur le matériel de peinture sur galets

Je crois avoir énuméré à peu près le gros du matériel que j’utilise pour la peinture sur galets.

Vous avez compris, quelques tubes de peinture plus des nail dotters suffisent pour débuter et même progresser.

Ah, j’oubliais, du sopalin, très important. Mais je l’ai déjà dit, non?

A suivre, un chapitre sur la réalisation…

Fab

Je suis Fabienne. Je pratique le dot painting (pointillisme) sur des galets naturels. J'en puise beaucoup d'énergie, mon "art thérapie" en pleine conscience! Je vis dans le Pays Basque, entre océan et montagnes et c'est mon petit paradis.

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