La pleine conscience ou méditation est à la mode et on y met un peu de tout.
Par définition, la pleine conscience désigne une conscience nette de ses pensées et de ses
actions.
Dans cet article, je vous parle de la façon dont je l’ai apprivoisée et de ses effets.
Mon stage MBSR sur la pleine conscience.
Au début, cette notion me semblait tellement évidente et puis, à l’expérimenter avec plus ou moins de difficulté, j’ai compris qu’il s’agissait d ‘un certain entraînement à adopter et
que ça ne viendrait pas tout seul.
Il fallait un minimum comprendre et se tourner vers certaines personnes plus « avancées ».
C’est ainsi que j’ai fait un stage de MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) ce qui plus communément peut s’appeler un programme de réduction du stress basé sur la pleine conscience; rien d’ésotérique du tout mais bel et bien sur bases scientifiques approuvées.
« La pleine conscience signifie diriger son attention délibérément, au moment voulu,
Jon Kabat-Zinn (2005) dans son livre « Où tu vas, tu es »
sans jugement de valeur »
Un petit bijou de livre que je ne peux que recommander entre autres pour commencer avec ces notions. J’en ai pris plein la vue, l’esprit, et ce fût mon déclencheur.
Au début du stage de MBSR qui regroupait une dizaine de personnes, je me demandais ce
que je faisais là parmi ces personnes qui me semblaient plus expertes que moi, qui arrivaient à
se détendre dans les relaxations, qui se pliaient tels des roseaux sur des postures de yoga, qui
arrivaient à exprimer des choses que j’étais en incapacité de comprendre…
Bref, je me suis accrochée, j’allais continuer ces 8 semaines prévues, entêtée comme j’étais!
Et vint le déclic, de petites sensations au fur et à mesure, des ampoules qui s’éclairaient, des explications sur le pourquoi de mes émotions depuis tant d’années de maladie où j’ai dû passer par tout le panel des émotions (la stupéfaction, la sidération, la colère contre ce chirurgien qui en 2008 m’a malencontreusement et irrémédiablement amputée de mes parathyroïdes en plus de la
thyroïde, le déni que j’ai allègrement pratiqué pendant trop trop longtemps, la tristesse, le
chagrin, la souffrance, l’acceptation, la libération…)!
Toutes ces émotions qui sont celles du deuil, enfin dans mon cas, DES deuils, deuil de la pleine santé, deuil de la carrière professionnelle, deuil de mon rôle de mère épanouie exemplairement attentive, deuil de mes sports favoris, deuil de mes amis, deuil de mon aisance financière, deuil d’être comprise avec mon foutras de symptômes et réactions…
Pff, ça fait beaucoup et dire que j’ai tout gardé en moi, que ce n’est sorti qu’une fois que l’amorce d’acceptation est arrivée et en particulier avec ces méthodes de recherches de ressources en soi.
Que de temps parcouru où je suis passée à la limite de la catastrophe quand ma tête était en combat perpétuel parce qu’encombrée avec tous ces deuils et symptômes alors que mon corps n’en pouvait plus, que je le poussais à l’excès et que je n’arrivais pas par ailleurs à lâcher prise et demander de l’aide! Tête de mule je vous dis!
La méditation de pleine conscience.
Pour en revenir à la méditation de pleine conscience, il ne s’agit pas de faire le vide intégral dans son esprit mais d’être focalisée sur ces sensations et perceptions.
Ce que je me plais à rigoler avec mes copines quand on se prend trop la tête l’une ou l’autre avec tel ou tel « problème », le ICI ET MAINTENANT, bon sang !
L’acte de méditer dans son ensemble fait ses preuves au quotidien pour peu qu’on le pratique comme un nouvel art de vivre.
Les recherches scientifiques sur la méditation.
Je suis une scientifique et je suis allée voir ces études qui démontrent que l’art de méditer pourrait accroître notre connectivité cérébrale en agissant sur notre cortex préfontal dorsolatéral, mais également agir sur le taux d’interleukine 6, biomarqueur de l’inflammation.
Plus ce qu’on sait désormais sur la neuroplasticité ou plasticité cérébrale, que les choses ne sont pas figées, qu’en tant qu’individu nous pouvons changer en nous certains paramètres, c’est encourageant.
Pour tous ces détails scientifiques, je vous invite si ça vous intéresse à aller faire un tour vers les pages de Glie Factory, Aurore étant psychologue, mais également atteinte comme moi d’une autre maladie chronique. Elle sait de quoi elle parle et je me retrouve beaucoup dans ce qu’elle évoque de son expérience de patiente. Une de mes petites fées!
Conclusion.
Si vous avez besoin de recentrer votre esprit, je vous recommande la pratique de la pleine conscience.
La seule façon de donner du sens à sa vie est de donner du sens à ses actes: être aligné à ce que l’on pense, à ce que l’on dit et à ce que l’on fait.
Dans mon prochain article, je vous expliquerai comment la pleine conscience intervient dans la pratique de mon art et ce que cela m’apporte.
Je viens de lire chaque ligne avec beaucoup d’intérêt, et j’ai appris tellement de choses sur toi Fabienne… je dis toujours que tu rayonnes et pourtant quel parcours de vie ! Je t’embrasse et je suis très fière de faire partie de certains de tes moments « BONHEUR » lorsque nous dansons et que durant quelques heures nous tentons d’oublier nos désagréments de vie !
Merci Kiki. C’est gentil ton commentaire et même j’en suis émue. Et oui, on se relève de tout et c’est bien plus simple quand enfin on est alignée avec ce qu’on est réellement et qu’on accepte ce que l’on est devenue. Exit la colère, exit la déprime. Et merci aux copines (nouvelles car les anciennes pour la plupart se sont barrées ou plutôt je m’en suis éloignée car elles ne comprenaient plus la nouvelle Fabienne!) dont tu fais partie, notre lien est riche. Et je me rends compte que je n’ai pas encore écrit sur la danse ou le pays basque, ça va venir, j’avance à mon allure mais j’y vais. Car, oui, les bons moments avec toi et d’autres amis à danser sur nos places basques sont aussi du bonheur à l’état pur. Au plaisir, Kiki et maintenant tu seras dans la confidence, mon site a vu le jour et merci à Stéphanie, une autre fée, qui en assure la réalisation. A bientôt, bises (muxus).